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mSNS & TRAVAIL

L’objectif de cette recherche est d’analyser les usages des smartphones et des sites internet des réseaux socionumériques dans les contextes professionnels en les situant dans la grande diversité des pratiques communicationnelles, médiatisées ou non, réalisées au travail. L’idée est d’éviter les travers des études techno-centrées en documentant les phénomènes de chaînage et de concurrence entre les différents outils communicationnels, notamment dans les situations de dispersion qui recouvrent entre autres les moments d’interruption, de multi-activité, de zapping ou d’attention périphérique. L’enjeu principal de cette enquête est de décrire l’ordinaire de la communication au travail pour saisir les modalités concrètes et pragmatiques de l’inscription des usages des smartphones et des médias sociaux.

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Dans la continuité de ce projet, cette étude va chercher à évaluer les modalités de propagation de la connexion permanente au travail et leurs effets sur le vécu des relations professionnelles. L’hypothèse de départ est fondée sur une tension. En favorisant la multiplication des échanges avec des relations affinitaires, les smartphones et leurs applications de réseautage ne dissuadent-ils pas les employés d’essayer d’entretenir leurs liens professionnels en les incitant au contraire à favoriser l’entretien des liens affinitaires distants ? Ou au contraire, cet individu-projet, qui est au coeur de l’individualisme hyperconnecté, n’investit-il pas le travail avec un engouement renouvelé avec l’idée d’importer dans sa sphère intime quelques liens professionnels plus « affinitaires » pour travailler la cohérence de son individualité entre ses sphères d’existence privée et professionnelle ? Quelle est alors la spécificité de ces processus affinitaires ainsi que leurs liens avec les smartphones et leurs mSNS.

 

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Chercheurs impliqués : Caroline Datchary, Thomas Cornillet, Johann Chaulet, Guillaume Favre

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